vendredi 8 juin 2012

Voyager avec des vélos pliants !

Deux jours après notre retour à Port-Lesney, Air France nous a fait livrer le vélo manquant. Il avait subi des avaries : tube de selle et porte bagage arrière tordus, manette de vitesse cassée. Nous avons trouvé un vélociste à Besançon qui fait occasionnellement Dahon et qui s'est chargé des réparations (payée par Air France). Nous en avons tiré des enseignements et cherché des solutions :
  • La prochaine fois que nous partirons en avion avec nos vélos, nous adapterons les cartons à la taille de nos vélos. Pour cela si nous optons pour l'achat de cartons à l'aéroport, nous prendrons avec nous un rouleau d'adhésif spécial pour déménagement. Cela nous permettra de faire l'adaptation sur place des cartons étudiés pour les vélos normaux. Arrivé à destination nous tâcherons de garder les cartons et de les confier à l'hôtel où nous passerons notre première nuit. En repassant à cet hôtel au retour nous pourrons récupérer les cartons pour protéger nos vélos dans le vol retour.
  • Les dérailleurs sont à l'extérieur du vélo quand il est plié et il sont donc susceptibles d'être endommagés lors du transport. J'ai donc conçu une protection très simple et efficace que l'on peut utiliser lors d'un transport en voiture, bus ou tout autre. C'est une simple planchette de bois avec des cales fixée sur le porte bagage avec une vis papillon.


Le système pourra être amélioré en utilisant des matériaux plus fin.
  • Les sacoches de guidon s'installent difficilement sur les Dahon Speed TR car le cintre ne permet pas l'utilisation des fixations standards. J'ai conçu une petite barre en aluminium qui permet d'accrocher une petite sacoche à l'intérieur du cintre et qui en  facilite considérablement l'utilisation.

mardi 1 mai 2012

Les dernières étapes et le retour du 27 février au 1° mars

Nous quittons Matanzas par la route de la côte... aux deux sens du terme car cela grimpe et nous longeons le golfe de Floride. Du sommet la vue est magnifique tant sur l'océan de verdure de la forêt que sur l'océan. Il nous reste quelques jours et nous voulons faire une dernière étape avant La Havane. Plusieurs plages figurant sur les guides nous tendent les bras, mais non seulement on ne peut s'y baigner en raison de la taille des vagues, mais de plus aucune ne propose d'hébergement. Finalement nous arrivons à Guanabo où nous cherchons une casa. La première que nous trouvons est à 50 mètres de la plage mais elle est déjà réservée. Une vieille voisine, Alicia,  nous propose de nous emmener dans une autre maison... complète... une autre également... et ainsi nous visitons 6 casas sans succès. C'est vrai que nous sommes tout près de La Havane, que c'est le week-end et que les Canadiens sont en vacances ! Enfin nous avons plus de chance avec la 7°. C'est aussi quelque chose que nous avons découvert à Cuba : les gens se connaissant tous, ils savent où trouver les casas et il y a toujours une solution ! Nous pouvons poser nos vélos et faire un tour sur la plage. Un fort vent souffle et la mer est agitée : pas de plage ni de bain aussi nous rentrons à la casa où nous retrouvons la propriétaire, son mari, leur fils et sa femme, ainsi que les deux soeurs de la propriétaire et leurs maris : toute une famille qui vit dans deux villas jumelées. Le contact est excellent et ils sont épatés par nos vélos et notre périple. Notre espagnol s'est un peu amélioré et José-Luis parle aussi un peu l'anglais et tout cela facilite les échanges. Nous faisons une partie de Monopoly avec les jeunes, traduisons les cartes "chance" de l'anglais en espagnol, buvons un Mojito avec les parents, Saïli insiste pour exercer ses talents de manucure sur nous car elle vient de terminer son apprentissage :  bref nous passons deux jours très agréables et enrichissants car ils sont tous très cultivés et les sujets de conversation ne manquent pas. Nous n'avons pas visité l'exploitation agricole de Carlos et nous avons encore plein de questions à poser aux trois soeurs : Mariela, Magdalena et Maiera... c'est promis nous reviendrons. C'est donc avec regrets que nous reprenons la route pour La Havane mais nous sommes attendus par la nièce de José Luis qui nous hébergera. 
Nous passons par l'aéroport pour nous renseigner sur les conditions d'expédition de nos vélos et nous faisons le grand tour de La Havane. Il fait chaud et ce n'est pas particulièrement agréable de circuler au milieu d'une circulation pétaradante et fumante mais on découvre l'étendue et la diversité des quartiers de la grande ville cubaine. Nous arrivons avec un certain soulagement à Vedado où nous attend Claudia et Osmany, la nièce de Jose-Luis et son ami. Son appartement est spacieux et super bien placé dans un quartier commerçant, résidentiel et vivant, le seul de La Havane à posséder des gratte-ciel et un immeuble de 39 étages édifié dans les années 1956 sans l'aide d'aucune grue... Nos deux dernières journées sont consacrées à faire quelques visites de musées : Napoleonico, de la Revolucion, à arpenter les rues mais aussi à de longues discussions avec Claudia et Osmany. Puis c'est le taxi qui nous mène à l'aéroport, l'expédition des vélos, la rencontre improbable d'amis à l'aéroport, un vol sans histoire mais fatiguant qui nous ramène à Roissy. 
Nous retrouvons la France, un seul de nos vélos l'autre ayant disparu à l'aéroport, un chauffeur de taxi qui râle sur tout pendant tout le trajet pour aller à la gare de Lyon, enfin le TGV pour Mouchard et la piste cyclable qui va à la maison. 
Un beau voyage ... l'année prochaine nous repartons c'est juré mais on ne sait pas encore pour où ! Les dernières photos

dimanche 15 avril 2012

Matanzas du 22 au 26 février

L’autoroute qui mène à Matanzas n’est pas vraiment agréable pour des cyclistes et dès que l’on trouve la petite route qui longe la côte, nous respirons. Matanzas s’étend au fond d’une belle baie et nous trouvons rapidement la casa que nous avons réservée en plein centre historique. Nous profitons d’une première journée pour téléphoner, lire la messagerie internet, faire du change et écrire des cartes postales. C’est plus compliqué qu’il n’y paraît car il n’y a pas d'indications pour signaler les bureaux. Les gens du crû savent... mais nous, nous sommes condamnés à demander très souvent notre route et donc à faire passablement de détours ! La ville est animée par la semaine du livre et toute une rue rendue piétonne est occupée par des stands de vente de livres divers. La population est là et fait la queue pour rentrer dans les magasins ou devant les stands pour acheter des livres. Il y a évidemment de la musique et beaucoup de marchands de boissons, sandwiches, pizzas, sucreries… c’est la fête. Nous visitons l'extraordinaire musée de la pharmacie installé dans pharmacie Triolet (oncle d'Elsa Triolet compagne d'Aragon) qui a cessé son activité en 1964. Tout est en état et nous sommes étonnés de ne pas voir des clients arriver car non seulement il y a le matériel mais également les produits et les médicaments. Nous passons la seconde journée à la plage à faire de la plongée sur la barrière de corail. La côte n’est pas très hospitalière pour les touristes qui sont concentrés sur quelques petites plages aménagées mais avec nos petits vélos nous pouvons aller dans des lieux isolés où seuls quelques cubains pêchent. Nous consacrons notre troisième journée à parcourir une partie de la verdoyante vallée du Yumuri, divers quartiers de Matanzas, et à gravir la colline de l’église de Monserrat qui domine toute la ville. Le soir nous ne manquons pas d'aller prendre l'apéritif dans un café ou au bar d'un hôtel et baigner dans l'ambiance cubaine. Toutes les photos

dimanche 8 avril 2012

Vers Varadero du 20 au 22 février


Nous prenons la route plein nord dans une brume étonnante qui baigne les marais que nous traversons. Le vent se lève et la dissipe quand nous arrivons à Guama. Nous allons visiter la ferme d’élevage de crocodiles accompagnés d’un guide compétent et sympathique. Cet élevage est destiné en partie au repeuplement des marais de la péninsule de Zapata. Le surplus est vendu aux restaurateurs du coin ce qui nous a permis de manger du crocodile (c'était eux ou nous!!). La route continue vers Australia et Jagüey Grande où nous nous mettons à la recherche de la casa que nous a conseillée Dirck. Effectivement elle est très bien et l’accueil est des plus sympathiques. Nous allons nous balader dans cette ville qui est bien plus grande qu’on le pensait, pas touristique du tout et très animée. Nous allons faire réparer la chambre à air crevée à la sortie de La Havane dans un petit atelier spécialisé dans la réparation des chambres à air et pneus. Jérémias nous la vulcanise à chaud avec de grosses pièces ; pour nous elle était irréparable...

Nous laissons nos hôtesses qui nous ont donné des adresses de casas à Matanzas. Pour nous l’objectif d’aujourd’hui c’est Cartenas qui se trouve à une dizaine de Km avant Varadero. La route nous fait traverser d’énormes orangeraies plutôt en mauvais état, mais dont les fleurs parfument l'atmosphère, puis des parc à bovins et enfin des plantations nouvelles d’orangers, de bananiers et de manguiers. Un paysan qui travaille dans les orangeraies engage la conversation puis nous épluche deux oranges et part en chercher un dizaine qu’il nous donne avant de sauter sur son vieux vélo pour rejoindre ses collègues. Pour nous c’est ça la magie de Cuba. Au milieu de ces énormes plantations, tous les 3 à 4 km environ, il y a deux gros bâtiments de trois étages. On se demande bien ce que c’est et après enquête ce sont des bâtiments pour les comunidades c'est à dire les groupes de travailleurs des exploitations agricoles. En fait, peu sont habités et souvent ils sont ou fermés ou transformés en école. C’est bien une idée communiste d’implanter des bâtiments en pleine campagne pour y loger les ouvriers loin de tout... Nous atteignons Cartenas mais cette ville nous semble si sale, si désagréable que nous décidons de poursuivre jusqu’à Varadero où nous arrivons un peu fatigués tant par longueur de la route que par la chaleur. Nous avons étudié les guides pour sélectionner l’hôtel qui aura l’honneur de nous accueillir, mais à notre première tentative dans un établissement du groupe Accord nous apprenons que tout est complet pour plusieurs jours. Dans le deuxième nous avons la même réponse mais on nous dirige vers une agence de voyage qui téléphone pour nous dans plusieurs hôtel pour nous trouver deux nuits. Elle ne nous trouve qu’une nuit à l’hôtel "all inclusive" « Belive Turquesa ». Nous remontons sur nos bicyclettes pour encore 6 km avec le vent de face, sinon ça n'aurait pas été drôle! C’est donc après 105 km que nous prenons possession de notre chambre dans un hôtel à l’architecture plutôt sympathique de petits bungalows de 8 chambres organisés autour d’une énorme piscine à deux pas de la mer. Nous rentrons nos vélos dans la chambre qui est très grande, prenons une douche, un bain dans la piscine et un apéritif. Nous sommes ébahis par les vacanciers qui ont des gobelets isothermes d’un demi litre à un litre, qu’ils font remplir de bière ou d’apéritif à base de rhum et qu'ils sirotent tout le temps : la prochaine étape c’est la perfusion ! Nous sommes affamés car nous n’avons mangé qu’une pizza cubaine à midi et nous rejoignons le buffet. Ce n’est pas terrible et la cuisine tient plus de la cantine que de la gastronomie, heureusement que nous avons très faim après cette longue randonnée. Le soir nous allons voir l’animation en sirotant un rhum, ce n’est vraiment pas terrible et cela atteint des sommets avec l’Avé Maria de Gounod arrangé pour des ténors américains, sur lequel dansent douze danseurs en costume rose…. Il est temps d’aller se coucher! Finalement nous sommes très contents qu’il n’y ait qu’une nuit de disponible dans cet hôtel.

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dimanche 1 avril 2012

du 15 au 19 février : Les Playas Giron et Larga

Nous quittons Cienfuegos par le Ferry de 8h « punto » nous chargeons nos vélos sur l’avant du ferry avec ceux d’un couple d’américains quakers, David et Judy, partis pour 3 ou 4 ans autour du monde. Ils ont mis leur maison en location et visitent les différentes communautés dans différents pays. Ils prennent la route de la cote que beaucoup de personnes nous ont déconseillées du fait de son mauvais état. Nous avons opté pour la route de l'intérieur, un peu plus longue mais dont le revêtement nous permettra de rouler sans problèmes. Nous passons devant le cœur d’un projet de centrale nucléaire lancé du temps des soviétiques et laissé à l’abandon puis traversons des champs d’agaves, de bananiers, de manguiers, de papayes… A Abreus, il est presque 12h et nous nous arrêtons à la première échoppe que nous trouvons depuis le départnous pouvons boire un jus de canne bien frais et manger une pizza. Au moment de repartir nous sommes abordés par un type en vélo qui nous demande notre origine comme le font beaucoup de cubains : français. Lui est allemand et aussitôt engage la conversation avec Lise dans la langue d’Anguela. Il nous invite à prendre le café chez lui et nous accompagne sur la route puis sur un chemin jusqu’à une petite maison au toit de chaume en pleine campagne. Il nous prépare le café et en attendant met de l’opéra italien… ambianceKlaus Kinsky dans Fitzcarraldo! Mais il faut reprendre la route et il est 2 h de l’après midi. La route est à peu près plate, le soleil haut et chaud dans le ciel, le vent légèrement de dos ce qui ne nous rafraîchit pas. Nous sommes maintenant dans les pâturages entrecoupés d’exploitations de fruits et légumes biologiques. Il faut dire qu’il n’y a pas d’engrais ni de produits phyto-sanitaires ou d’Ogm à Cuba du fait de l’embargo américain qui bloque le commerce depuis 50 ans, alors le bio ici c’est naturel, ce n'est pas un choix. Après avoir traversé une forêt sans fin nous atteignons Playa Giron vers 17h30 après 104 km de route. On est content de trouver rapidement une casa.

Notre première journée plage débute à 9h et nous y sommes seuls avec l’océan et les cocotiers pour nous. La plage que nous a indiquée le propriétaire de la casa est superbe car il y a une barrière de corail à environ 100m du rivage qui foisonne de poissons de toutes sortes et de toutes les couleurs. Nous inaugurons à tour de rôle le masque et le tuba que nous avons emmené. Le spectacle est éblouissant on se croirait dans un grand aquarium : des poissons blancs , jaunes , rouges, verts, bleus et le plus souvent de plusieurs couleurs assorties ou contrastées. Jacq a même la surprise de tomber nez à nez avec un barracuda d’environ 60 cm : impressionnant.

Le lendemain nous commençons par la visite du musée de la révolution qui retrace la victoire de la Baie des Cochons contre l’invasion des cubains revanchards de l’équipe Batista soutenus, entraînés et armés par la CIA. La clairvoyance et la stratégie de Fidel Castro sont venues à bout de ce débarquemenbt en un peu plus de deux jours. Il a su organiser ses troupes et galvaniser la population pour les mener à la victoire : « première victoire contre l’impérialisme » . Après cette plongée dans l’histoire nous allons à Caleta Buena à environ 8 km nous plonger dans une crique aux eaux bleues et poissonneuses. Nous y voyons même un petit barracuda et un poisson lion. C’est le système "todo includo" c'est-à-dire que l’on paye une entrée et après on peut boire autant que l’on veut et manger au buffet à volonté. Cela plaît beaucoup aux touristes qui ne viennent que pour cela. Nous en profitons aussi entre deux plongées dans la crique-aquarium quasi déserte. De retour à la casa, nous rencontrons 6 cyclotouristes français de Toulouse avec qui nous échangeons sur nos aventures vélocipédiques au cours du repas pris en commun.

Le Samedi nous prenons la route pour Playa Larga qui est plate et s'allonge entre l’océan et la forêt. Nous avons le vent dans le dos et nous arrivons rapidement à destination. Après avoir pris pension dans une casa très agréable, nous partons explorer le coin. Nous sommes un peu déçus car nous nous apercevons que la plongée est impraticable sur place et que la visite de la réserve de Las Salinas ne peut se faire qu'en voiture et que nous n'envisageons pas de nous installer au soleil sur la plage...

Le dimanche commence bien avec un petit déjeuner royal avec des saucisses frites avec de l’oignon, des fruits, de la pâte de mangue, du jus de fruits… Nous apprécions surtout la compagnie de notre hôtesse Bel, qui vient s’asseoir et avec qui nous discutons un bon moment. C’est l’occasion de développer notre espagnol et d’en apprendre un peu plus sur les conditions de vie à Cuba "no es facil !". Nous enfourchons nos vélos pour rejoindre "la Cueva de los Pesces". C’est une faille de plus de 70 m de profondeur qui se trouve à 200 mètres dans la forêt et qui communique avec l’océan sous la route. Il y a une multitude de poissons tropicaux que l’on peut observer du bord. Nous plongeons avec le masque mais l’eau y est assez trouble et l’on voit mieux de l’extérieur de l’eau. Nous quittons la cueva et traversons la route pour plonger dans l’océan et là c’est vraiment génial tant au niveau des poissons que des coraux et des algues qui baignent dans une eau chaude et claire. Nous prolongeons le moment par un repas au restaurant de la cueva, un peu touristique mais le cadre nous plait : Toutes les photos

mercredi 28 mars 2012

13 et 14 février : Cienfuegos

Nous laissons Nelson et Rosario qui pleurent à notre départ. Ils étaient vraiment charmants et nous ont reçu comme faisant partie de la famille. La route de Cienfuegos longe la Mer des Caraïbes au départ de Tinidad et le paysage est très beau, notamment quand nous passons les ponts sur les rios qui se jettent dans l’océan. Nous sommes doublés par toute une série de cyclistes et nous engageons la conversation avec certains d’entre eux à l’occasion d’une pause. C’est un tour operator écossais installé à Cuba qui organise des séjours à vélos, essentiellement pour les canadiens. Un car suit le groupe de 22 personnes mais les niveaux diffèrent et les intérêts personnels divergent, aussi le groupe s’allonge sur plusieurs kilomètres. Ainsi nous sympathisons avec Jean-Guy un canadien de l’Alberta qui préfère prendre des photos et profiter du paysage plutôt que de rouler. C’est un autre canadien qui nous aborde un peu plus tard : Luc de Chicoutimi et qui nous tient compagnie jusqu’à Cienfuegos. Il est prof d’anglais et ne travaille qu’à 75% du temps répartis sur trois des quatre sessions du cursus scolaire canadien. Il profite de son temps libre pour voyager à vélo et passe 4 mois à Cuba. Nous faisons une pause sous un abri bus afin de nous protéger du soleil. Trois jeunes nous interrogent très heureux de nous parler avec quelques mots d'anglais, nous continuons la conversation avec une adulte qui les accompagne tous, rencontre sympathique que le camion qui s'arrête pour les emmener interrompt : Adios.

Nous arrivons à Cienfuegos et trouvons une Casa labellisée Cuba Linda. Elle est superbe, à deux pas du parc José Marti avec des plafonds de plus de 3m de haut, décorée de vieux meubles créoles, de très nombreux tableaux d’artiste cubains. Ces tableaux sont à vendre car le propriétaire est marchand d’art. Nous découvrons Cienfuegos qui est une très belle ville et en bien meilleur état que Trinidad ou La Havane. C’est à pied que nous parcourons ses avenues tracées au cordeau bordées de maison à étages multicolores dont les fenêtres sont protégées par des grilles souvent magnifiquement ouvragées. Nous prenons un bicitaxi pour le cimetière Tomas Aséo qui est en banlieue (un course longue agréable pour nous et sportive pour le cycliste mais la course est bien rémunérée par des connaisseurs !). Ce cimetière est énorme et nous sommes étonnés par le fait qu'il y a essentiellement des caveaux familiaux ou des caveaux d'associations dans lesquels sont inhumés les adhérents. Toutes les photos

mercredi 21 mars 2012

TRINIDAD 11 et 12 février


Nous plions nos vélos et les chargeons dans le car Viazul qui part à 8h précises. Un rapide arrêt à Pinar del Rio puis c'est l’autoroute pour La Havane. Au bout de deux heures le car ralentit et le chauffeur nous annonce une pause. Pour cela le car tourne à gauche, traverse le terre plein central de l'autoroute et prend la voie de circulation dans l’autre sens pour rejoindre une aire d’autoroute avec restaurant, wc (très propres) et boutiques ; quinze minutes d’arrêt! Nous reprenons l’autoroute en coupant à nouveau le terre plein central pour regagner notre voie de circulation : "es Cuba" !

Nous arrivons à Trinidad à 17h après un court arrêt à La Havane, un arrêt de 35 mn pour manger dans une aire (évidemment de l'autre côté de l'autoroute !), un arrêt à Cienfuegos et quelques haltes pour acheter des ananas et/ou charger des stoppeurs amis ... (es Cuba !). Il pleut et on décharge vélos et bagages sous la pluie. Juan de Vinales a téléphoné à Rosario pour nous réserver une chambre et elle doit venir nous chercher. Elle nous repère facilement avec nos vélos et nous embrasse chaleureusement. Nous gagnons sa casa par les rues pavées de Trinidad. Elle nous installe dans une chambre à l’étage que l’on s’empresse d’aérer car il fait très chaud et lourd avec la pluie qui a cessé.

Dès le matin nous visitons Trinidad jolie ville aux rues pavées bordées de bâtiments multicolores. C’est une petite ville avec beaucoup de charme et de caractère. Le tour du centre est assez vite fait aussi nous décidons d’assister à la messe. Nous ne sommes pas déçus car la chorale de jeunes assistée d’un orchestre est vraiment peu commune. Par contre nous remarquons que la grande majorité des fidèles est blanche. Les noirs sont plus adeptes de ce qu’on appelle la santeria, un rite syncrétique mêlant le christianisme et de nombreux apports africains particulièrement vaudou. L'après-midi, nous reprenons nos vélos et allons visiter la vallée de los Ingenios à une vingtaine de kilomètres. C’est cette vallée plantée de cannes à sucre qui a fait la fortune de Trinidad. Les nombreux moulins à cannes ont donné son nom à la vallée, mais il n’en reste pratiquement rien sinon quelques batiments plus ou moins en ruine et une tour de guet qui surplombe la vallée. Nous l’escaladons et profitons d’une superbe vue. Nous redescendons pour aller admirer le train à vapeur encore en service régulier et qui s’arrête à la gare de Manaca Iznaga. Nous rentrons en passant par La Boca, une petite plage à 6 km de Trinidad, calme et vraiment sympa. Nous retrouvons notre casa dans le quartier cubain limitrophe du quartier central classé patrimoine mondial de l’Unesco. En fait le centre classé fait plus gros bourg que ville, mais il y a tout le reste autour où vit la majorité des cubains. Là c’est plus la zone avec des maisons délabrées et faites de bric et de broc. Il y a notamment des problèmes d’eau et le soir chacun tire des tuyaux dans les rues et met en route des pompes pour alimenter les réservoirs installés sur les toits des maisons : c'est la face cachée de Trinidad. Après un excellent repas dans une ambiance très amicale avec Rosario et Nelson, nous allons danser la salsa sur la place de la Casa de la musica. Super ambiance, un orchestre déchaîné, surtout quand il attaque la chanson du Che "Hasta siempre" que le public reprend en choeur. La piste de danse improvisée sur les pavés de la place est toujours comble et il y a toujours un vieux cubain pour faire danser les jeunes touristes. Je me charge de faire danser Lise... Les serveurs et serveuses sont omniprésents avec leurs plateaux chargés de boissons à base de rhum et de cerveza. Nos photos de Trinidad et sa région.

mardi 20 mars 2012

Vendredi 10-2 : Toujours Vinales : La Cueva de San Tomas

Nous quittons notre casa et nous arrêtons pour nous renseigner sur les bus pour Trinidad. En fait les bus partent de Vinales et font une halte à Pinar del Rio puis vont directement à Trinidad. Avec nos vélos, il est plus facile de prendre le bus en tête de ligne à Vinales plutôt qu'en cours de route à Pinar del Rio. Nous prenons nos billets et du coup nous recherchons une autre casa pour la nuit car le bus ne part que demain à 8h. Nous choississons la casa de Juan dit "El Mojito" où nous avons un excellent accueil. Juan nous explique ce qu’il y a à voir dans la vallée et que nous n'avons pas encore vu. Nous nous décidons pour la cueva de San Tomas. C’est à 20 km par la route de la montagne. Sur place, le guide, Bernardo, nous donne des casques avec lampe et nous partons à 6 pour visiter cette grotte fabuleuse qui est la plus grande de Cuba : 46 km de long sur 7 étages. Nous grimpons sur un petit chemin de montagne pour en gagner l’entrée qui se trouve au 6° niveau, à flanc de colline. La partie de la grotte que l’on visite se situe entre les niveaux 6 et 7 et les salles que l’on parcourt sont souvent éclairées par des percées de lumière naturelle. C’est grandiose et spectaculaire. La visite dure plus d’une heure et demi. Nous rentrons à Vinales vers 15h30 affamés car nous n’avons rien trouvé à manger sur le chemin. Nous allons chercher de l’argent car nos disponibilités en CUC sont basses du fait du prix du billet de bus et le week-end approche. Nous nous cassons le nez sur les banques qui viennent de fermer mais nous trouvons une Cadeca (Caisse de change) où non seulement nous pouvons changer des euros mais aussi faire un retrait carte bleue sans aucune difficulté et avec un grand sourire (contrairement aux renseignements donnés dans les guides).

Nous allons prendre l'apéritif : le fameux mojito de Juan qui lui a valu son surnom, puis le souper. Celui-ci est copieux et agréable et nous discutons en espagnol avec deux jeunes mariés espagnols qui sont venus passer leur lune de miel à Vinales. A la fin du repas Juan nous offre un rhum et nous invite tous les quatre à faire une partie de domino. Super soirée arrosée de rhum ce qui aide à parler espagnol et à jouer aux dominos cubains (qui ont 9 points au lieu de 6 chez nous). Les photos

dimanche 18 mars 2012

8 et 9 février Vinalès


Notre objectif de la matinée est d'essayer de téléphoner ou d’accéder à internet. Nous trouvons un bureau de l’Etecsa minuscule où il y a 6 postes informatiques dont trois accessibles au public. Une des trois employées nous vend une carte à gratter pour le code et le mot de passe : elle est valable jusqu’au 30-10-2010 pour 30 minutes ! on vous avait dit que le temps n’existe pas à Cuba. Il nous faut un quart d’heure pour accéder à nos mels et en envoyer un. Nous ne pouvons pas faire plus qu'un mel circulaire pour rassurer la famille car l’appareil est très ancien et le débit digne du minitel. Dans ces conditions pas question d’alimenter notre blog en direct.

A la fraîche nous reprenons nos bicyclettes pour un tour dans les environs. Nous nous arrêtons souvent pour prendre des photos ou poser des questions aux gens. Nous sommes hélés par une paysanne qui gentiment nous fait visiter sa maison où tout est remarquablement propre et bien rangé malgré la pauvreté criante. Nous discutons un peu avec les hommes qui cultivent un jardin et quelques parcelles de terre pour y planter malanga, manioc et haricots. Nous regrettons notre faible niveau en espagnol car à Cuba tout le monde parle cette langue. Nous nous arrêtons devant le "mur préhistorique" qui est en fait une énorme fresque aux couleurs criardes représentant des animaux préhistoriques. L’entrée est payante comme tout endroit un peu touristique à Cuba.

Pour notre deuxième jour à Vinalès nous alternons vélo et promenade à cheval l'après-midi pour la visite des mogotes et de la campagne environnante. Le soir après un mojito en apéritif, nous mangeons avec Dirck de la langouste à la créole : fameux. Demain Dirck prend le bus pour la Havane, de notre côté nous partirons pour Pinar del Rio à vélo. Voir les photos

vendredi 16 mars 2012

Mardi 7 février, San Diego de los Banos - Vinales


Nous quittons San Diego avec Dirck, un hollandais que nous avons rencontré à la casa de San Diégo et avec qui nous avons décidé de prendre la route de la montagne non sans nous être longuement renseignés sur le parcours auprès du propriétaire. Le temps semble beau maintenant après le violent orage d’hier soir. A peine sortis de San Diégo nous rencontrons un cycliste Cubain avec qui nous avons discuté hier au soir et qui semble connaître Dirck et vouloir l’accompagner. Il parle anglais et fait le guide, c’est Henrique. Il n’y a aucune indication de route et heureusement qu’il est là car il connaît bien le chemin. La route n’est pas bonne et certains passages sont carrément défoncés... Au bout d'un moment Dirck nous dit qu'il ne connait pas Henrique et qu'il avait compris qu'il avait rendez-vous ce matin avec le professeur d'anglais qui nous avait tenu compagnie hier soir à la casa... les deux se ressemblent car en fait ils sont frères !

Il y a des montées très raides et des descentes aussi (mais on préfère !). Il fait très chaud et humide et l’on transpire à grosses gouttes mais le paysage est très beau et l’effort est récompensé. Nous nous arrêtons à la Cueva de los Portales, grotte transformée en quartier général par le Che pendant la crise des missiles de 1961. L’endroit est sauvage et assez stratégique. Nous nous arrêtons pour manger près d’un kiosque où l’on peut acheter des sandwiches à la tortilla et des jus de canne frais (guarapo) : un délice. Cela nous donne l’énergie nécessaire pour finir la route au milieu des mogotes qui mène à la vallée de Vinales. Les mogotes sont des collines rocheuses aux bords très abrupts qui semblent être plantées dans la vallée. A l’arrivée à Vinales, Henrique nous mène chez sa sœur mais il y a un problème car elle accueille déjà un groupe de 6 personnes. Alors il nous mène dans une autre famille où l’accueil est très chaleureux. Nous sommes installés dans deux maisons mitoyennes avec Dirck mais nous nous retrouvons à la même table bien que ce soit deux personnes différentes qui aient fait nos repas. En fait il y a toute une série de maisons construites dans la même concession et qui abritent grands parents, enfants, tantes, cousins, frères et sœurs. C'est une ambiance très cubaine. Nous prévoyons de rester trois nuits pour profiter de la vallée. Les photos de la journée

mardi 13 mars 2012

Dimanche 5 février de Las Terrazas à Soroa


Dimanche 5 février : Soroa

La nuit a été un peu bruyante car nos voisins fêtaient l’anniversaire d’un enfant et ils étaient 18. Nous en profitons pour regarder "1492" (la découverte de Cuba, entre autres, par Christophe Colomb) sur le PC. Nous nous réveillons sous la pluie, une de ces pluies qui ne semble pas mouiller mais aussi ne jamais vouloir s’arrêter. Le ciel n’existe plus et tout baigne dans une douceur humide, les arbres se perdent dans la brume. Petit déjeuner cubain avec tortillas et fruits puis nous reprenons nos vélos pour Soroa. La route est bonne et la circulation inexistante. La pluie est chaude, on reste en tee shirt et elle cesse au bout d'un moment. Nous rencontrons deux canadiennes assez agées, qui vont également à Soroa à vélo. Elle ont vraiment la pêche car il n’est pas question pour elles de poser pied à terre. Cela ne nous impressionne pas et quand cela est trop raide nous poussons : pas question de se fatiguer. Résultat nous arrivons avant elles à Soroa et certainement en meilleure forme : il est midi. Nous nous arrêtons dans une « Casa particulare » c'est-à-dire une chambre d’hôte. L’accueil chez Don Agapito est simple, efficace et très cordial. Nous commandons une collation pour midi et un repas pour le soir puis nous prenons possession de notre chambre très propre et bien équipée. La collation se compose de riz (incontournable) d’une sauce aux haricots rouges, d’une salade de légumes en partie du jardin (tomates, concombres, radis, choux blanc, herbes et courge), et d’un fabuleuse salade de fruits avec de l’ananas, de la pastèque et surtout du pamplemousse extraordinaire. Lise fait la lessive tandis que, plus sérieusement, je travaille ma respiration nasale en position allongée. Nous consacrons notre visite de Soroa essentiellement au jardin botanique d’une richesse étonnante particulièrement au niveau des orchidées. Il est installé sur le flanc d’une colline et nous nous promenons sur des petits murets de pierre qui forment les chemins : un vrai moment d’émerveillement devant la richesse de cette nature. Un seul regret il n’y a aucune inscription sur les différentes espèces cela est un peu frustrant.

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vendredi 9 mars 2012

3 et 4 Février Las Terrazas




Vendredi 3 février, Las Terrazas

C’est notre première journée de vélo. Nous quittons La Havane après avoir fait un peu de change et prenons le boulevard du Malecon qui longe le golfe de Floride direction ouest. La Havane est très étendu et sa banlieue importante. Le revêtement est très irrégulier avec des trous et des zones rafistolées qui nécessite une grande attention pour éviter les pièges. A une dizaine de km, Lise s’arrête et me fait signe : sa roue arrière est crevée ! premier incident, on n’est pas arrivés ! Une agrafe rouillée de 4 cm a traversé le pneu, percé la chambre à air des deux cotés en plusieurs endroits. Il faut changer la chambre ce qui nous prend une petite demi heure en plein soleil. La sortie de La Havane est problématique car il n’y a aucune indication de direction hormis les restaurants, hôtels et club. Il faut se renseigner auprès des gens et nous mettons notre piètre espagnol à l’épreuve. Ca marche mais les explications sont souvent pas très précises aussi nous demandons souvent. Enfin nous sortons de l’agglomération et trouvons la direction de Bauta et découvrons que nous avons fait un petit crochet par Santa Fé, mais nous sommes sur la bonne route. La route est bordée de savanes peuplées de vaches brunes type zébu puis petit à petit nous trouvons des élevages industriels de poules et de cochons. Nous traversons les ville de Bauta, Saimito, Guanajay. L'entrée des villages est décorée de stèles polychrome à la gloire des héros de la révolution. Nous quittons la route principale pour prendre une route quasi déserte qui rejoint directement à travers les collines Las Terrazas. Les villages isolés et peu nombreux cotoient les énormes coopératives de production agricole d’élevage bovins et porcins. Il y a beaucoup d’installations qui nous semblent abandonnées et en ruines. Il fait chaud et nous transpirons abondemment. Nous arrivons à la zone de protection écologique de La Terrazas marquée par un barrage routier et nous grimpons jusqu’au centre touristique. De là nous gagnons La Cabannas des Banos de San Juan. C’est un nid de verdure au fond d’une vallée où coule un ruisseau qui alimente de nombreuses piscines naturelles. Des ponts et des chemins ont été aménagés et permettent d’arriver aux fameuses cabanes sur pilotis et couvertes de palmes. C’est là que nous allons dormir après une bonne douche et un repas servi à la cabane. Nous avons parcouru 90 km et pour une première journée nous en avons plein les pattes surtout que la route était difficile.

Journée de repos à Las Terrazas

Nous prenons le petit déjeuner au restaurant dont dépendent les « Cabanas » et nous avons le plaisir d’apprendre qu’ils ont pu nous garder notre cabanas pour la prochaine nuit. Nous allons donc pouvoir passer une journée complète de repos dans ce lieu idyllique et loin de tout… Un bain tout d’abord dans la piscine naturelle avant que les touristes arrivent puis on se sèche au soleil. Lise souhaite faire quelques pas aussi nous prenons une gourde et nos appareils photos et nous partons pour Las Terrazas par un sentier incertain. Après plusieurs exploration nous réussissons à trouver le chemin de Las Terrazas qui passe par El Tabourete à 452 mètres d’altitude. Le monument installé au sommet rappelle les 38 guerilleros cubains qui se sont entrainés dans ces collines avant l’expédition en Bolivie avec le Che. La montée n’est pas triste car le chemin est tracé directement vers le sommet. Heureusement la descente est plus classique. Nous revenons à nos cabanas par la route après un léger repas. Un bain nous délasse de cette rude randonnée d’une journée de repos ! Regardez les photos

mardi 6 mars 2012

Jeudi 2 février, La Havane


Pour notre première journée nous faisons une longue visite pédestre de la vieille ville de La Havane et nous sommes rapidement charmés par l’ambiance, le calme et la courtoisie des gens. Les immeubles en ruines sont légions mais la restauration est commencée. Il y a des travaux partout avec des moyens dérisoires : brouettes et pelles le plus souvent. On a un peu l'impression de se déplacer dans une ville où le temps s'est arrêté en 1960 et qui se réveille doucement. Nous sommes aussi frappés par la propreté, tout est nettoyé, lavé régulièrement. En fin d'après-midi, nous prenons nos vélos pour longer l’océan sur le boulevard du Malecon. Il borde la mer sur plus de 8 kilomètres. Cela nous permet de voir un autre aspect de La Havane, de régler les vélos, d’apprécier les alizés quand on les a dans le dos et de se familiariser avec la circulation un peu chaotique mais respectueuse. Attention aux trous qui peuvent être énormes dans le macadam pas toujours très régulier !

Une bonne prise de contact : on devrait pouvoir y vivre sans problème un mois. Quelques photos de la capitale.

dimanche 4 mars 2012

du 31 janvier au 1° février : Le départ


Il est 7heures et il neige à gros flocons : il faut y aller, nous sortons les vélos et, par la piste cyclable, rejoignons la gare de Mouchard à 3 km. Les 4cm de neige ne nous gênent pas mais nous roulons très prudemment. Le TGV est à l’heure et nous étonnons les voyageurs quand nous plions nos vélos et les installons dans le rac à bagages de la rame. A la gare de Lyon nous déplions les vélos, accrochons les sacoches et en route à travers Paris. Il fait froid mais il ne neige pas. Nous profitons de notre présence sur Paris pour faire une réunion avec l’équipe de Farm sur le projet compost et avoir le plaisir de revoir tous ces anciens collègues. Nous reprenons le train à la gare du Nord pour aller à Deuil la Barre chez Delphine et Tibauld où nous allons dormir. Le mercredi 1° février Odile, la Maman de Tibauld, vient nous chercher avec son Berlingo pour nous emmener avec cycles et bagages à Roissy. Nous sommes un peu inquiets pour le transport de nos vélos mais au comptoir d’enregistrement plusieurs hôtesses, étonnées par ceux-ci, viennent nous renseigner et nous aider. Deux cartons sont apportés et nous y installons nos vélos avec uniquement le guidon plié. Nous mettons deux de nos sacoches dans un grand sac marin que nous avions prévu pour le bagage de soute et gardons les deux autres en bagages de cabine. L’embarquement se fait à l’heure et l’avion complet décolle dans les temps. C’est un long voyage sans histoire et nous arrivons à La Havane à 18h soit minuit de Paris (28°, c’est mieux !). Nous sommes impressionnés par la propreté de l’aéroport et par l’organisation des contrôles qui n’en sont pas moins longs : attente à la police, attente des bagages, attente pour faire le change… le temps n’est pas le même qu’en Europe ! Les deux cartons à vélo sont éclatés car les bandes adhésives n’étaient pas suffisantes pour résister aux manipulations mais les vélos à première vue semblent en état. Seul un antivol manque à l’appel car la bride qui le fixait sur le cadre s’est dévissée. Un grand taxi style Vannette Toyota nous charge avec vélos et bagages et nous mène à l’hôtel Park View dans la vieille ville. Accueil simple et efficace, nous installons les vélos dans la chambre et nous couchons vite après cette longue journée…

Les photos du voyage : https://picasaweb.google.com/104835218453312207987/1Depart?authkey=Gv1sRgCM2lgNH-trmsPw

samedi 3 mars 2012

Nous sommes de retour... le voyage va pouvoir commencer sur le blog !

Les communications internet à Cuba ne nous ont pas permis d'alimenter notre blog durant notre voyage. Nous sommes maintenant rentrés à Port-Lesney, tout s'est merveilleusement bien passé même si nous n'avons pas encore récupéré un des vélos qui prolonge son voyage avec Air-France.

dimanche 29 janvier 2012

Nous sommes prets

PORT-LESNEY le 29 janvier 2012
Le départ approche ; les bagages sont prêts ; les vélos sont pesés : 16 kg nus et 30 kg avec les bagages. Nous voyagerons léger, en effet nous ne prévoyons pas de camping mais un hébergement local chez l’habitant ou à l’hôtel. Nous avons soigneusement préparé nos affaires pour avoir le nécessaire sans superflu. Nous devons affronter le froid pour aller à la gare puis à l’aéroport mais nous prévoyons de laisser les affaires chaudes chez Delphine qui nous hébergera à Paris. Nous nous sommes entraîné pour plier et déplier les vélos ; nous avons installé les sacoches chargées et fait quelques tours de roue pour vérifier le bon réglage de l’équipage : nous sommes prêt pour une nouvelle aventure.