mercredi 28 mars 2012

13 et 14 février : Cienfuegos

Nous laissons Nelson et Rosario qui pleurent à notre départ. Ils étaient vraiment charmants et nous ont reçu comme faisant partie de la famille. La route de Cienfuegos longe la Mer des Caraïbes au départ de Tinidad et le paysage est très beau, notamment quand nous passons les ponts sur les rios qui se jettent dans l’océan. Nous sommes doublés par toute une série de cyclistes et nous engageons la conversation avec certains d’entre eux à l’occasion d’une pause. C’est un tour operator écossais installé à Cuba qui organise des séjours à vélos, essentiellement pour les canadiens. Un car suit le groupe de 22 personnes mais les niveaux diffèrent et les intérêts personnels divergent, aussi le groupe s’allonge sur plusieurs kilomètres. Ainsi nous sympathisons avec Jean-Guy un canadien de l’Alberta qui préfère prendre des photos et profiter du paysage plutôt que de rouler. C’est un autre canadien qui nous aborde un peu plus tard : Luc de Chicoutimi et qui nous tient compagnie jusqu’à Cienfuegos. Il est prof d’anglais et ne travaille qu’à 75% du temps répartis sur trois des quatre sessions du cursus scolaire canadien. Il profite de son temps libre pour voyager à vélo et passe 4 mois à Cuba. Nous faisons une pause sous un abri bus afin de nous protéger du soleil. Trois jeunes nous interrogent très heureux de nous parler avec quelques mots d'anglais, nous continuons la conversation avec une adulte qui les accompagne tous, rencontre sympathique que le camion qui s'arrête pour les emmener interrompt : Adios.

Nous arrivons à Cienfuegos et trouvons une Casa labellisée Cuba Linda. Elle est superbe, à deux pas du parc José Marti avec des plafonds de plus de 3m de haut, décorée de vieux meubles créoles, de très nombreux tableaux d’artiste cubains. Ces tableaux sont à vendre car le propriétaire est marchand d’art. Nous découvrons Cienfuegos qui est une très belle ville et en bien meilleur état que Trinidad ou La Havane. C’est à pied que nous parcourons ses avenues tracées au cordeau bordées de maison à étages multicolores dont les fenêtres sont protégées par des grilles souvent magnifiquement ouvragées. Nous prenons un bicitaxi pour le cimetière Tomas Aséo qui est en banlieue (un course longue agréable pour nous et sportive pour le cycliste mais la course est bien rémunérée par des connaisseurs !). Ce cimetière est énorme et nous sommes étonnés par le fait qu'il y a essentiellement des caveaux familiaux ou des caveaux d'associations dans lesquels sont inhumés les adhérents. Toutes les photos

mercredi 21 mars 2012

TRINIDAD 11 et 12 février


Nous plions nos vélos et les chargeons dans le car Viazul qui part à 8h précises. Un rapide arrêt à Pinar del Rio puis c'est l’autoroute pour La Havane. Au bout de deux heures le car ralentit et le chauffeur nous annonce une pause. Pour cela le car tourne à gauche, traverse le terre plein central de l'autoroute et prend la voie de circulation dans l’autre sens pour rejoindre une aire d’autoroute avec restaurant, wc (très propres) et boutiques ; quinze minutes d’arrêt! Nous reprenons l’autoroute en coupant à nouveau le terre plein central pour regagner notre voie de circulation : "es Cuba" !

Nous arrivons à Trinidad à 17h après un court arrêt à La Havane, un arrêt de 35 mn pour manger dans une aire (évidemment de l'autre côté de l'autoroute !), un arrêt à Cienfuegos et quelques haltes pour acheter des ananas et/ou charger des stoppeurs amis ... (es Cuba !). Il pleut et on décharge vélos et bagages sous la pluie. Juan de Vinales a téléphoné à Rosario pour nous réserver une chambre et elle doit venir nous chercher. Elle nous repère facilement avec nos vélos et nous embrasse chaleureusement. Nous gagnons sa casa par les rues pavées de Trinidad. Elle nous installe dans une chambre à l’étage que l’on s’empresse d’aérer car il fait très chaud et lourd avec la pluie qui a cessé.

Dès le matin nous visitons Trinidad jolie ville aux rues pavées bordées de bâtiments multicolores. C’est une petite ville avec beaucoup de charme et de caractère. Le tour du centre est assez vite fait aussi nous décidons d’assister à la messe. Nous ne sommes pas déçus car la chorale de jeunes assistée d’un orchestre est vraiment peu commune. Par contre nous remarquons que la grande majorité des fidèles est blanche. Les noirs sont plus adeptes de ce qu’on appelle la santeria, un rite syncrétique mêlant le christianisme et de nombreux apports africains particulièrement vaudou. L'après-midi, nous reprenons nos vélos et allons visiter la vallée de los Ingenios à une vingtaine de kilomètres. C’est cette vallée plantée de cannes à sucre qui a fait la fortune de Trinidad. Les nombreux moulins à cannes ont donné son nom à la vallée, mais il n’en reste pratiquement rien sinon quelques batiments plus ou moins en ruine et une tour de guet qui surplombe la vallée. Nous l’escaladons et profitons d’une superbe vue. Nous redescendons pour aller admirer le train à vapeur encore en service régulier et qui s’arrête à la gare de Manaca Iznaga. Nous rentrons en passant par La Boca, une petite plage à 6 km de Trinidad, calme et vraiment sympa. Nous retrouvons notre casa dans le quartier cubain limitrophe du quartier central classé patrimoine mondial de l’Unesco. En fait le centre classé fait plus gros bourg que ville, mais il y a tout le reste autour où vit la majorité des cubains. Là c’est plus la zone avec des maisons délabrées et faites de bric et de broc. Il y a notamment des problèmes d’eau et le soir chacun tire des tuyaux dans les rues et met en route des pompes pour alimenter les réservoirs installés sur les toits des maisons : c'est la face cachée de Trinidad. Après un excellent repas dans une ambiance très amicale avec Rosario et Nelson, nous allons danser la salsa sur la place de la Casa de la musica. Super ambiance, un orchestre déchaîné, surtout quand il attaque la chanson du Che "Hasta siempre" que le public reprend en choeur. La piste de danse improvisée sur les pavés de la place est toujours comble et il y a toujours un vieux cubain pour faire danser les jeunes touristes. Je me charge de faire danser Lise... Les serveurs et serveuses sont omniprésents avec leurs plateaux chargés de boissons à base de rhum et de cerveza. Nos photos de Trinidad et sa région.

mardi 20 mars 2012

Vendredi 10-2 : Toujours Vinales : La Cueva de San Tomas

Nous quittons notre casa et nous arrêtons pour nous renseigner sur les bus pour Trinidad. En fait les bus partent de Vinales et font une halte à Pinar del Rio puis vont directement à Trinidad. Avec nos vélos, il est plus facile de prendre le bus en tête de ligne à Vinales plutôt qu'en cours de route à Pinar del Rio. Nous prenons nos billets et du coup nous recherchons une autre casa pour la nuit car le bus ne part que demain à 8h. Nous choississons la casa de Juan dit "El Mojito" où nous avons un excellent accueil. Juan nous explique ce qu’il y a à voir dans la vallée et que nous n'avons pas encore vu. Nous nous décidons pour la cueva de San Tomas. C’est à 20 km par la route de la montagne. Sur place, le guide, Bernardo, nous donne des casques avec lampe et nous partons à 6 pour visiter cette grotte fabuleuse qui est la plus grande de Cuba : 46 km de long sur 7 étages. Nous grimpons sur un petit chemin de montagne pour en gagner l’entrée qui se trouve au 6° niveau, à flanc de colline. La partie de la grotte que l’on visite se situe entre les niveaux 6 et 7 et les salles que l’on parcourt sont souvent éclairées par des percées de lumière naturelle. C’est grandiose et spectaculaire. La visite dure plus d’une heure et demi. Nous rentrons à Vinales vers 15h30 affamés car nous n’avons rien trouvé à manger sur le chemin. Nous allons chercher de l’argent car nos disponibilités en CUC sont basses du fait du prix du billet de bus et le week-end approche. Nous nous cassons le nez sur les banques qui viennent de fermer mais nous trouvons une Cadeca (Caisse de change) où non seulement nous pouvons changer des euros mais aussi faire un retrait carte bleue sans aucune difficulté et avec un grand sourire (contrairement aux renseignements donnés dans les guides).

Nous allons prendre l'apéritif : le fameux mojito de Juan qui lui a valu son surnom, puis le souper. Celui-ci est copieux et agréable et nous discutons en espagnol avec deux jeunes mariés espagnols qui sont venus passer leur lune de miel à Vinales. A la fin du repas Juan nous offre un rhum et nous invite tous les quatre à faire une partie de domino. Super soirée arrosée de rhum ce qui aide à parler espagnol et à jouer aux dominos cubains (qui ont 9 points au lieu de 6 chez nous). Les photos

dimanche 18 mars 2012

8 et 9 février Vinalès


Notre objectif de la matinée est d'essayer de téléphoner ou d’accéder à internet. Nous trouvons un bureau de l’Etecsa minuscule où il y a 6 postes informatiques dont trois accessibles au public. Une des trois employées nous vend une carte à gratter pour le code et le mot de passe : elle est valable jusqu’au 30-10-2010 pour 30 minutes ! on vous avait dit que le temps n’existe pas à Cuba. Il nous faut un quart d’heure pour accéder à nos mels et en envoyer un. Nous ne pouvons pas faire plus qu'un mel circulaire pour rassurer la famille car l’appareil est très ancien et le débit digne du minitel. Dans ces conditions pas question d’alimenter notre blog en direct.

A la fraîche nous reprenons nos bicyclettes pour un tour dans les environs. Nous nous arrêtons souvent pour prendre des photos ou poser des questions aux gens. Nous sommes hélés par une paysanne qui gentiment nous fait visiter sa maison où tout est remarquablement propre et bien rangé malgré la pauvreté criante. Nous discutons un peu avec les hommes qui cultivent un jardin et quelques parcelles de terre pour y planter malanga, manioc et haricots. Nous regrettons notre faible niveau en espagnol car à Cuba tout le monde parle cette langue. Nous nous arrêtons devant le "mur préhistorique" qui est en fait une énorme fresque aux couleurs criardes représentant des animaux préhistoriques. L’entrée est payante comme tout endroit un peu touristique à Cuba.

Pour notre deuxième jour à Vinalès nous alternons vélo et promenade à cheval l'après-midi pour la visite des mogotes et de la campagne environnante. Le soir après un mojito en apéritif, nous mangeons avec Dirck de la langouste à la créole : fameux. Demain Dirck prend le bus pour la Havane, de notre côté nous partirons pour Pinar del Rio à vélo. Voir les photos

vendredi 16 mars 2012

Mardi 7 février, San Diego de los Banos - Vinales


Nous quittons San Diego avec Dirck, un hollandais que nous avons rencontré à la casa de San Diégo et avec qui nous avons décidé de prendre la route de la montagne non sans nous être longuement renseignés sur le parcours auprès du propriétaire. Le temps semble beau maintenant après le violent orage d’hier soir. A peine sortis de San Diégo nous rencontrons un cycliste Cubain avec qui nous avons discuté hier au soir et qui semble connaître Dirck et vouloir l’accompagner. Il parle anglais et fait le guide, c’est Henrique. Il n’y a aucune indication de route et heureusement qu’il est là car il connaît bien le chemin. La route n’est pas bonne et certains passages sont carrément défoncés... Au bout d'un moment Dirck nous dit qu'il ne connait pas Henrique et qu'il avait compris qu'il avait rendez-vous ce matin avec le professeur d'anglais qui nous avait tenu compagnie hier soir à la casa... les deux se ressemblent car en fait ils sont frères !

Il y a des montées très raides et des descentes aussi (mais on préfère !). Il fait très chaud et humide et l’on transpire à grosses gouttes mais le paysage est très beau et l’effort est récompensé. Nous nous arrêtons à la Cueva de los Portales, grotte transformée en quartier général par le Che pendant la crise des missiles de 1961. L’endroit est sauvage et assez stratégique. Nous nous arrêtons pour manger près d’un kiosque où l’on peut acheter des sandwiches à la tortilla et des jus de canne frais (guarapo) : un délice. Cela nous donne l’énergie nécessaire pour finir la route au milieu des mogotes qui mène à la vallée de Vinales. Les mogotes sont des collines rocheuses aux bords très abrupts qui semblent être plantées dans la vallée. A l’arrivée à Vinales, Henrique nous mène chez sa sœur mais il y a un problème car elle accueille déjà un groupe de 6 personnes. Alors il nous mène dans une autre famille où l’accueil est très chaleureux. Nous sommes installés dans deux maisons mitoyennes avec Dirck mais nous nous retrouvons à la même table bien que ce soit deux personnes différentes qui aient fait nos repas. En fait il y a toute une série de maisons construites dans la même concession et qui abritent grands parents, enfants, tantes, cousins, frères et sœurs. C'est une ambiance très cubaine. Nous prévoyons de rester trois nuits pour profiter de la vallée. Les photos de la journée

mardi 13 mars 2012

Dimanche 5 février de Las Terrazas à Soroa


Dimanche 5 février : Soroa

La nuit a été un peu bruyante car nos voisins fêtaient l’anniversaire d’un enfant et ils étaient 18. Nous en profitons pour regarder "1492" (la découverte de Cuba, entre autres, par Christophe Colomb) sur le PC. Nous nous réveillons sous la pluie, une de ces pluies qui ne semble pas mouiller mais aussi ne jamais vouloir s’arrêter. Le ciel n’existe plus et tout baigne dans une douceur humide, les arbres se perdent dans la brume. Petit déjeuner cubain avec tortillas et fruits puis nous reprenons nos vélos pour Soroa. La route est bonne et la circulation inexistante. La pluie est chaude, on reste en tee shirt et elle cesse au bout d'un moment. Nous rencontrons deux canadiennes assez agées, qui vont également à Soroa à vélo. Elle ont vraiment la pêche car il n’est pas question pour elles de poser pied à terre. Cela ne nous impressionne pas et quand cela est trop raide nous poussons : pas question de se fatiguer. Résultat nous arrivons avant elles à Soroa et certainement en meilleure forme : il est midi. Nous nous arrêtons dans une « Casa particulare » c'est-à-dire une chambre d’hôte. L’accueil chez Don Agapito est simple, efficace et très cordial. Nous commandons une collation pour midi et un repas pour le soir puis nous prenons possession de notre chambre très propre et bien équipée. La collation se compose de riz (incontournable) d’une sauce aux haricots rouges, d’une salade de légumes en partie du jardin (tomates, concombres, radis, choux blanc, herbes et courge), et d’un fabuleuse salade de fruits avec de l’ananas, de la pastèque et surtout du pamplemousse extraordinaire. Lise fait la lessive tandis que, plus sérieusement, je travaille ma respiration nasale en position allongée. Nous consacrons notre visite de Soroa essentiellement au jardin botanique d’une richesse étonnante particulièrement au niveau des orchidées. Il est installé sur le flanc d’une colline et nous nous promenons sur des petits murets de pierre qui forment les chemins : un vrai moment d’émerveillement devant la richesse de cette nature. Un seul regret il n’y a aucune inscription sur les différentes espèces cela est un peu frustrant.

Klicker pour voir nos photos

vendredi 9 mars 2012

3 et 4 Février Las Terrazas




Vendredi 3 février, Las Terrazas

C’est notre première journée de vélo. Nous quittons La Havane après avoir fait un peu de change et prenons le boulevard du Malecon qui longe le golfe de Floride direction ouest. La Havane est très étendu et sa banlieue importante. Le revêtement est très irrégulier avec des trous et des zones rafistolées qui nécessite une grande attention pour éviter les pièges. A une dizaine de km, Lise s’arrête et me fait signe : sa roue arrière est crevée ! premier incident, on n’est pas arrivés ! Une agrafe rouillée de 4 cm a traversé le pneu, percé la chambre à air des deux cotés en plusieurs endroits. Il faut changer la chambre ce qui nous prend une petite demi heure en plein soleil. La sortie de La Havane est problématique car il n’y a aucune indication de direction hormis les restaurants, hôtels et club. Il faut se renseigner auprès des gens et nous mettons notre piètre espagnol à l’épreuve. Ca marche mais les explications sont souvent pas très précises aussi nous demandons souvent. Enfin nous sortons de l’agglomération et trouvons la direction de Bauta et découvrons que nous avons fait un petit crochet par Santa Fé, mais nous sommes sur la bonne route. La route est bordée de savanes peuplées de vaches brunes type zébu puis petit à petit nous trouvons des élevages industriels de poules et de cochons. Nous traversons les ville de Bauta, Saimito, Guanajay. L'entrée des villages est décorée de stèles polychrome à la gloire des héros de la révolution. Nous quittons la route principale pour prendre une route quasi déserte qui rejoint directement à travers les collines Las Terrazas. Les villages isolés et peu nombreux cotoient les énormes coopératives de production agricole d’élevage bovins et porcins. Il y a beaucoup d’installations qui nous semblent abandonnées et en ruines. Il fait chaud et nous transpirons abondemment. Nous arrivons à la zone de protection écologique de La Terrazas marquée par un barrage routier et nous grimpons jusqu’au centre touristique. De là nous gagnons La Cabannas des Banos de San Juan. C’est un nid de verdure au fond d’une vallée où coule un ruisseau qui alimente de nombreuses piscines naturelles. Des ponts et des chemins ont été aménagés et permettent d’arriver aux fameuses cabanes sur pilotis et couvertes de palmes. C’est là que nous allons dormir après une bonne douche et un repas servi à la cabane. Nous avons parcouru 90 km et pour une première journée nous en avons plein les pattes surtout que la route était difficile.

Journée de repos à Las Terrazas

Nous prenons le petit déjeuner au restaurant dont dépendent les « Cabanas » et nous avons le plaisir d’apprendre qu’ils ont pu nous garder notre cabanas pour la prochaine nuit. Nous allons donc pouvoir passer une journée complète de repos dans ce lieu idyllique et loin de tout… Un bain tout d’abord dans la piscine naturelle avant que les touristes arrivent puis on se sèche au soleil. Lise souhaite faire quelques pas aussi nous prenons une gourde et nos appareils photos et nous partons pour Las Terrazas par un sentier incertain. Après plusieurs exploration nous réussissons à trouver le chemin de Las Terrazas qui passe par El Tabourete à 452 mètres d’altitude. Le monument installé au sommet rappelle les 38 guerilleros cubains qui se sont entrainés dans ces collines avant l’expédition en Bolivie avec le Che. La montée n’est pas triste car le chemin est tracé directement vers le sommet. Heureusement la descente est plus classique. Nous revenons à nos cabanas par la route après un léger repas. Un bain nous délasse de cette rude randonnée d’une journée de repos ! Regardez les photos

mardi 6 mars 2012

Jeudi 2 février, La Havane


Pour notre première journée nous faisons une longue visite pédestre de la vieille ville de La Havane et nous sommes rapidement charmés par l’ambiance, le calme et la courtoisie des gens. Les immeubles en ruines sont légions mais la restauration est commencée. Il y a des travaux partout avec des moyens dérisoires : brouettes et pelles le plus souvent. On a un peu l'impression de se déplacer dans une ville où le temps s'est arrêté en 1960 et qui se réveille doucement. Nous sommes aussi frappés par la propreté, tout est nettoyé, lavé régulièrement. En fin d'après-midi, nous prenons nos vélos pour longer l’océan sur le boulevard du Malecon. Il borde la mer sur plus de 8 kilomètres. Cela nous permet de voir un autre aspect de La Havane, de régler les vélos, d’apprécier les alizés quand on les a dans le dos et de se familiariser avec la circulation un peu chaotique mais respectueuse. Attention aux trous qui peuvent être énormes dans le macadam pas toujours très régulier !

Une bonne prise de contact : on devrait pouvoir y vivre sans problème un mois. Quelques photos de la capitale.

dimanche 4 mars 2012

du 31 janvier au 1° février : Le départ


Il est 7heures et il neige à gros flocons : il faut y aller, nous sortons les vélos et, par la piste cyclable, rejoignons la gare de Mouchard à 3 km. Les 4cm de neige ne nous gênent pas mais nous roulons très prudemment. Le TGV est à l’heure et nous étonnons les voyageurs quand nous plions nos vélos et les installons dans le rac à bagages de la rame. A la gare de Lyon nous déplions les vélos, accrochons les sacoches et en route à travers Paris. Il fait froid mais il ne neige pas. Nous profitons de notre présence sur Paris pour faire une réunion avec l’équipe de Farm sur le projet compost et avoir le plaisir de revoir tous ces anciens collègues. Nous reprenons le train à la gare du Nord pour aller à Deuil la Barre chez Delphine et Tibauld où nous allons dormir. Le mercredi 1° février Odile, la Maman de Tibauld, vient nous chercher avec son Berlingo pour nous emmener avec cycles et bagages à Roissy. Nous sommes un peu inquiets pour le transport de nos vélos mais au comptoir d’enregistrement plusieurs hôtesses, étonnées par ceux-ci, viennent nous renseigner et nous aider. Deux cartons sont apportés et nous y installons nos vélos avec uniquement le guidon plié. Nous mettons deux de nos sacoches dans un grand sac marin que nous avions prévu pour le bagage de soute et gardons les deux autres en bagages de cabine. L’embarquement se fait à l’heure et l’avion complet décolle dans les temps. C’est un long voyage sans histoire et nous arrivons à La Havane à 18h soit minuit de Paris (28°, c’est mieux !). Nous sommes impressionnés par la propreté de l’aéroport et par l’organisation des contrôles qui n’en sont pas moins longs : attente à la police, attente des bagages, attente pour faire le change… le temps n’est pas le même qu’en Europe ! Les deux cartons à vélo sont éclatés car les bandes adhésives n’étaient pas suffisantes pour résister aux manipulations mais les vélos à première vue semblent en état. Seul un antivol manque à l’appel car la bride qui le fixait sur le cadre s’est dévissée. Un grand taxi style Vannette Toyota nous charge avec vélos et bagages et nous mène à l’hôtel Park View dans la vieille ville. Accueil simple et efficace, nous installons les vélos dans la chambre et nous couchons vite après cette longue journée…

Les photos du voyage : https://picasaweb.google.com/104835218453312207987/1Depart?authkey=Gv1sRgCM2lgNH-trmsPw

samedi 3 mars 2012

Nous sommes de retour... le voyage va pouvoir commencer sur le blog !

Les communications internet à Cuba ne nous ont pas permis d'alimenter notre blog durant notre voyage. Nous sommes maintenant rentrés à Port-Lesney, tout s'est merveilleusement bien passé même si nous n'avons pas encore récupéré un des vélos qui prolonge son voyage avec Air-France.